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Plusieurs sources, cliquez sur les liens ci-dessous, indiquent que l'armée Française achèterait des FORD Rangers. Depuis des décennies FORD fait travailler des salariés Français. Mais les effectifs de personnel FORD sur le territoire National se réduisent d'année à année. Depuis les années 2000, les multiples plans de départs ont conduit à une réduction massive des emplois. Au plus fort de son activité, le site FORD de Blanquefort, à l'époque constitué de deux usines FORD (Bobcat et C3), occupait plus de 4000 salariés. Aujourd'hui l'ensemble des deux usines, une étant FORD l'autre Getrag-FORD-Transmissions, occupe moins de 2000 salariés. En 15 ans on a donc perdu la moitié des emplois ! Bien sur, il n'y a pas de lien entre le contrat de l'armée Française avec FORD et la situation de FORD Aquitaine Industries... Certains s'offusquaient des retraites chapeau des grands patrons, ils les laissent aujourd'hui faire ! Certains défilaient à nos côtés pour défendre les emplois, vont-ils laisser le grand patronat ne pas tenir ses engagements ! En effet, l'engagement, l'objectif affiché et médiatisé de FORD de maintenir au moins 1000 emplois sur le site de FORD Aquitaine Industries n'est pas tenu. Et il s'agit bien du maintien des emplois dans l'usine FORD ancienne C3, qui produisait jusqu'en 2010 exclusivement des transmissions automatiques pour le marché Américain.
L'argent public doit-il être donné à de grands groupes privés qui en font ce qu'ils veulent sans vouloir rendre de comptes ni aux salariés et à leurs représentants, ni aux contribuables ?
Que penser d'un système soit-disant libéral où les filiales déficitaires de multinationales qui font des milliards de profits demandent l'aide de l'Etat tout en continuant d'être gérées d'une façon calamiteuse !
Ne vaudrait-il pas mieux que l'Etat se concentre sur ses prérogatives et utilise les fonds publics dans de grands chantiers qu'il maîtrise en créant de véritables emplois destinés à satisfaire les besoins fondamentaux des citoyens ?
Cliquez sur les liens suivants:
D'autres s'interrogent:
Challenges.fr (lire le point 4. La sous-capitalisation des entreprises)
