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CFTC  FORD

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GPEC: Ford Europe ne laisse aucune marge de manoeuvre à la Direction de FAI ! La "négociation" est dans l'impasse.

Publié par CFTC Ford sur 2 Mars 2015, 19:54pm

Une véritable négociation concernant la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences aurait eu un impact positif.

Nous constatons que la Direction de Ford Aquitaine Industries est dans l'impossibilité de nous donner une grande majorité des éléments d'informations que nous avons demandés.

Pas de bilan social 2014, pas de plans formations prévisionnels pour les trois ans à venir en fonction de futures activités etc...

La Direction locale est contrainte de rester dans les rails fixés par Ford Europe.

Comme FORD refuse aujourd'hui de s'engager à affecter de nouveaux produits à FAI, nos dirigeants sont bien en peine de pouvoir prévoir quoi que se soit !

Les enjeux sont pourtant importants. Le cabinet d'expertise du Comité d'Entreprise nous ayant informés que l'hypothétique nouvelle transmission annoncée par Ford Europe, dans le cas où elle serait affectée à FAI, ne générerai que de 400 à 500 emplois, au mieux !

La Direction locale est donc, tout comme nous, dans l'impasse.

La Gestion Prévisionnelle vue par FORD consisterai donc à compter sur les départs en retraite (140 collègues de 57 ans et plus au niveau de FAI). L'autre bras de levier étant le prêt de main d'oeuvre voire le transfert de personnel à GFT.

FORD laisserai pourrir la situation comme la compagnie le fait depuis son retour.

Certes des investissements ont été réalisés et la technique est bien rodée: un savant mélange entre une activité non rentable (racks) et volontairement non remplacée, un produit pour lequel FAI essuie les plâtres et sert de test grandeur nature (le double-embrayage), FORD ayant contraint le service des méthodes de FAI dans un budget investissement extrêmement serré d'où les problèmes rencontrés aujourd'hui. Un traitement thermique dans lequel FORD n'investi plus (que ce soit en terme de formations ou de nouveaux fours).La fabrication de la transmission 6F35 qui est la colonne vertébrale du site et l'activité la plus solide. Mais le volume de 160 000 transmission par an ne sera pas atteint eu égard à la chute du marché Russe. Là encore FORD Europe s'était dédouané de toute recherche d'activité complémentaire prétextant que le passage de 130 000 à 160 000 transmissions par an permettrait d'absorber un sureffectif estimé à 150 emplois. Nous avions alors dénoncé cette fumisterie. Le résultat est sans appel. Crise Russe ou pas ce marché n'existe pas plus aujourd'hui qu'il n'existait hier...Et enfin le carter du moteur FOX dont la fabrication génère une trentaine d'emplois.

Il est aussi important de noter que FORD a repris le site et que les investissements ont été réalisés en vidant les caisses de FAI. A l'époque de Cash is king a succédé l'époque des poches vides.

Jusqu'à ce jour une entreprise mère, telle que la FORD Motor Compagny pouvait difficilement se dédouaner de ses responsabilités envers une entreprise fille (filiale). Il semble bien que la loi Macron modifie la donne. La responsabilité de la multinationale aurait du mal à être mise en avant à l'avenir...Cliquez sur le lien: http://http://multinationales.org/Plans-sociaux-comment-la-loi-Macron-facilite-les-faillites-organisees

Il semble que l'Etat Français a succombé aux sirènes du capitalisme anti social dont une des principales doctrine consiste à défendre qu'on créerai plus d'emplois en facilitant les licenciements ! Mais ce sont les même qui ne comprennent pas qu'en réduisant les salaires on réduit le pouvoir d'achat des ménages et donc la croissance...

Il n'y a pas trente six solutions pour que FORD Aquitaine Industries ne connaisse pas ce que l'entreprise Solectron, anciennement IBM, a connu.

Il faut que FORD apporte de nouvelles activités à FORD Aquitaine Industries et intègre véritablement le site de Blanquefort dans son plan produit.

C'est pour cela que nous relançons, en intersyndicale, les rencontres avec les représentants de l'Etat, des collectivités territoriales (Préfet, Conseil Régional, Conseil Général, Députés, Mairies...).

Nous avons tous intérêt à défendre, à minima, le maintien du niveau d'emplois actuel. Notre souhait étant de revenir à un niveau d'emplois bien supérieur et que l'espace industriel disponible soit utilisé en totalité. Ceux qui pensent à la retraite, et c'est bien légitime, doivent être conscients que ce sont les actifs qui permettent aux retraités de toucher un revenu. C'est pour cela que nous défendons les retraités, que nous avons antérieurement participé à améliorer les conditions de départ en pré-retraite, tout en demandant que chaque départ soit remplacé. Concernant la maîtrise et l'encadrement, plus les effectifs ouvriers/employés diminuent et plus leurs postes sont menacés. Et que dire de la situation économique et des conditions d'emploi et rémunération dans nombre d'entreprises...

Nous devons d'abord et avant tout nous battre pour préserver ce que nous avons !

Nous sommes sociaux !