Pour la CFTC la vie de famille a une importance capitale.
Il ne s'agit donc pas de tout accepter sans réagir, il s'agit d'agir dans l'intérêt de nos collègues.
Depuis toujours, la CFTC FAI demande que des investissements importants soient réalisés dans notre entreprise.
Des hectares de surface exploitables industriellement sont aujourd'hui déserts dans FORD Aquitaine Industries.
En montrant notre capacité et notre volonté à répondre aux difficultés rencontrées nous envoyons un signal fort à Ford: Oui les salariés de Ford Aquitaine Industries veulent du travail et oui ils relèveront les manches pour obtenir de nouvelles activités.
Ainsi, les collègues du double embrayage ont répondu à la sollicitation de venir travailler en heures supplémentaires le samedi.
Tout comme des collègues du secteur d'usinage du Case (carter de la transmission 6F35), eux sur la base du volontariat.
La Direction de FAI a indiqué qu'il s'agissait de mesures exceptionnelles et qui seront limitées. Le temps que l'organisation en équipes de 2x8, SD et nuit (sur la base du volontariat), se mette en place.
La Direction a répondu favorablement à la demande CFTC de débaucher, pour l'équipe du samedi matin, à 12h30. De nombreux salariés souhaitant partir autour de midi.
Si la loi oblige tout salarié, sauf s'ils ont un mandat, à faire des heures supplémentaires. Il est évident que la CFTC n'acceptera pas que cela se fasse n'importe comment et au mépris de la vie familiale.
Pour autant, nous souhaitons en premier lieu privilégier le dialogue et montrer à FORD que nous préférons avoir du travail plutôt que le chômage.
Il est vrai qu'après le chômage partiel massif des trois dernières années (2014,2013,2012) le fait de devoir venir en heures supplémentaires impose un rythme soutenu auquel nous n'étions plus habitués mais que nous avons connu pendant longtemps. Mais un chômage financé à grand renfort d'argent public avec une entreprise générant officiellement des pertes n'est pas une situation tenable, y compris moralement pour un grand nombre d'entre nous.
En montrant notre capacité à faire des efforts nous sommes plus en position de force pour dire à Dirk Heller que les salariés de FAI méritent d'avoir un avenir et que de nouveaux investissements doivent être faits par FORD dans son usine de Blanquefort.