Pour accéder au tract cliquez sur le lien
Et maintenant ?
La journée usine morte du 23 janvier 2017 grâce à la mobilisation de l’ensemble des salariés de FAI a envoyé un signal fort aux dirigeants de Ford et aux Pouvoirs publics.
Ne nous laissons pas faire !
La mobilisation de l’ensemble des salariés est indispensable pour donner un sens à l’intersyndicale car l’un ne peut pas aller sans l’autre. Fort de ce constat l’ensemble des organisations syndicales reste mobilisée et déterminée. Nous pouvons peser sur FORD. La multinationale veut gagner du temps, cela n’est plus possible, et plusieurs actions sont menées pour exiger la présence des représentants des salariés aux réunions se tenant à la Préfecture le 9 Février, au Ministère le 20 février.
Dès le 24 janvier vous étiez nombreux à demander :
Et maintenant on fait quoi ?
Le 23 Janvier a été une réussite. Oui, ce fut une belle journée mais c’était surtout le début nécessaire de la remobilisation de l’ensemble des salariés. Rien n’est écrit d’avance et comme on dit “celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu”. Alors il faut que chacun et chacune reste mobilisé. C’est la meilleure solution pour maintenir une pression sur Ford et encourager la nécessité d’une mobilisation unie des Pouvoirs Publics.
Pensez-vous que seule la journée du 23 janvier va faire changer la stratégie de Ford ? Il ne faut pas croire que l’intersyndicale seule pourrait sauver les emplois.
Oui il faut que Ford comprenne que les choses ont changées le 23 janvier !
Oui il faut que nous soyons capables, par nos actions quotidiennes, d’installer un rapport de force qui permettra de faire bouger Ford.
FORD refuse de s’engager. FORD n’apporte aucune garantie concernant l’avenir de FAI et des emplois de toutes et tous. En cela, FORD est entièrement responsable de la démotivation, de la perte de confiance et des risques psychosociaux qu’il fait courir à l’ensemble du personnel.
Comment, dans ces conditions, Ford a-t-il pu être le seul constructeur automobile à recevoir, pour la 7ème fois consécutive, le prix de l’entreprise la plus étique du monde ?
Une telle incertitude concernant notre avenir ne peut qu’avoir des conséquences négatives. Comment parvenir à travailler sereinement et à remplir des objectifs dans de telles circonstances ?
Tous ensemble !
Ensemble depuis le 4 janvier, l’intersyndicale réunie plusieurs fois par semaine, a déjà fait des actions et continue de se rencontrer afin de préparer ensemble et de communiquer largement sur la suite des actions et mobilisations à mener pour que l’usine et tous les emplois soient préservés !
Rappel de ce qui a été fait :
4 janvier : demande d’un comité de suivi envoyé au Préfet et aux Collectivités Locales avec date butoir au 23 janvier.
10 janvier : réunion de CE extraordinaire, à notre demande, sur la situation de l’usine.
16 janvier : le préfet réuni les élus locaux (sans nous).
17 janvier : intervention de la Député P. Got auprès du Ministère.
20 janvier : rencontre avec A. Juppé président de Bordeaux Métropole.
23 janvier : Journée usine morte réussie par l’ensemble des salariés et rendez-vous des représentants du personnel avec Le Préfet.
Actions en cours et à venir :
Emails envoyés au Préfet afin d’imposer notre présence à la réunion du 9 février prévue entre le Préfet, les élus et Ford Europe puis au Secrétaire d’État chargé de l’Industrie auprès du ministre de l’Économie et des Finances afin d’imposer notre présence à la réunion du 20 février prévue entre le ministère et des hauts dirigeants de Ford Europe.
25 janvier : Réunion extraordinaire du CE afin de remettre des questions posées dans le cadre de la mise en place d’un droit d’alerte.
Préparation des actions à mener le 9 février pour la venue de Ford Europe.
Préparation des actions à mener le 20 février lors de la venue des hauts dirigeants de Ford Europe au ministère de l’Économie et des Finances.
Tous ensemble nous devons lutter, tous ensemble nous pouvons gagner !