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CFTC  FORD

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Accord National sur la sécurisation de l'emploi. Des points inadmissibles !

Publié par cftc-fai sur 6 Mars 2013, 17:13pm

Nous ne sommes pas des moutons et les positions prises par le National sont une chose, l'analyse faite par la base en est une autre !

Nous déplorons fortement de ne pas avoir été consultés concernant les mesures à prendre pour parvenir à une soit disant sécurisation de l'emploi.

Si nous nous référons au site internet du journal "La Croix", voir lien ci-dessous

linkJournal "La Croix"

Nous trouvons des éléments que nous jugeons inadmissibles:

-1- La fin de l'obligation de faire un PSE (plan social) en cas de suppressions d'emplois. Celà impliquera un accord d'entreprise valable pour trois ans. Nous nous sommes toujours opposés aux suppressions d'emplois. Nous ne voulons pas d'accords  permettant aux patrons de virer des collègues pendant une période de trois années.

-2-Les entreprises en difficulté pourraient "négocier" des accords dits "majoritaires" leur permettant de diminuer les salaires ou le temps de travail pendant deux ans maximum. On nous promet une baisse de nos revenus ! Nous n'en voulons pas !

-3- Les plans sociaux (PSE) seraient négociés avec les représentants des salariés ou avec l'Etat. Nous considérons que l'avis des représentants des salariés doit être prioritaire et bloquant. 

-4- En cas de vente d'une entreprise l'obligation de l'employeur serait juste d'informer les représentants des salariés qu'il recherche un repreneur. Nous soutenons que les salariés et leurs représentants doivent être informés, donner leur avis, et avoir la possibilité de bloquer toute décision patronale qui irait à l'encontre de leurs intérêts.

-5- L'ordre des licenciements pourrait se faire en prenant comme principal critère la notion de "qualités professionnelles".  Nous sommes extrêmement attachés à la famille. La sécurité et la pérennité de la cellule familiale doit-être le premier critère. 

-6-Réduire le délai pour porter une affaire devant les Prud'hommes n'est pas acceptable ! Certainement que le nombre de plaintes qui a explosé dans les denières années n'est pas étranger à cette volonté de limiter la capacité d'intervention des juges !

-7- un CDI intermittent est créé à titre expérimental dans trois secteurs (chocolatiers, commerces d’articles de sport, formation). Autrement dit le législateur veut faire de la précarité une situation permanente pour le salarié validée au travers d'un pseudo CDI. Nous militons depuis longtemps pour un salaire permettant de vivre décemment ! Nous voulons des emplois créés stables qui nous permettent de faire vivre nos familles ! Nous ne voulons pas de ces petits boulots qui conduisent à la pauvreté du salarié et à son maintien dans une misère légalisée ! Nous voulons sécuriser l'emploi, mais pas la misère et la précarité !

Nous n'oublions pas que nous sommes bien placés pour savoir ce que valent les engagements de certains repreneurs (période HZ-HAY). Ce n'est pas en réduisant les salaires, en poussant à la mobilité avec ses conséquences sur nos vies de famille, en facilitant les licenciements, en maintenant dans la précarité ceux qui ont les salaires les plus faibles, que l'on redressera notre pays ! 

Extrait de l'article de Sud-Ouest du 6 Mars 2013

Inquiétude chez les salariés

Au centre des discussions, la crainte de voir se renverser la hiérarchie des normes, et de privilégier les accords d'entreprise à la loi. Thierry, salarié chez Ford à Blanquefort depuis 1985 et délégué CGT, s'inquiète de l'acceptation d'autres fédérations : « Le drame, c'est que des syndicats ont signé cet accord alors que ses 27 articles comprennent 54 reculs pour les salariés. » À la clé selon lui, une « précarisation du boulot. » Il tend à nuancer la position des militants CFTC : « Ils ne sont pas forcément d'accord avec la signature de la confédération. »

« La flexibilité, c'est maintenant, la sécurité c'est dans mille ans », « Assez de régression, non à la transposition ». Les slogans du jour avaient deux cibles principales : le gouvernement socialiste et les organisations patronales à l'origine de cet accord (Medef, CGPME et UPA).


 

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